Un article publié le 18 septembre par un forum confidentiel, appartenant à un «think thank», le Center for Global Policy, nouvellement créé en 2019 à Washington, raconte les tribulations d’une Marocaine, ancienne officier de police. Ouahiba Khourchech, c’est son nom, aurait été harcelée par son supérieur hiérarchique, Aziz Boumehdi, chef de la police d’El Jadida. Et quand elle a porté plainte contre son harceleur, les pires misères lui sont arrivées. Brutalement mutée à Benguerir, une ville présentée dans cet article comme étant une bourgade invivable, son salaire aurait été, de plus, gelé. N’en pouvant plus, elle se serait exilée aux Etats-Unis, où vit son mari, de nationalité américaine.
Pourquoi cette femme a-t-elle vécu ce calvaire? Parce que son harceleur serait le beau-frère de Abdellatif Hammouchi, le patron du pôle DGSN-DGST, nous apprend l’auteure de l’article, Samia Errouzouki, une journaliste connue pour produire exclusivement des textes à charge contre le Maroc. L’impunité de ce Boumehdi serait donc due, selon l’auteure de l’article, à sa proximité avec Abdellatif Hammouchi. Tout le calvaire qu’elle décrit de cette femme sexuellement harcelée, et les mesures vindicatives prises à son égard, s’expliqueraient donc par un parapluie protecteur dont a couvert Abdellatif Hammouchi celui qui est présenté comme étant son beau-frère.
Pourtant, ce lien de parenté, répandu par Ouahiba Khourchech et son avocat, le sulfureux Mohammed Ziane, et martelé à maintes reprises par la journaliste Samia Errouzouki, est une fake news. «Abdellatif Hammouchi n’a aucun lien de parenté avec Aziz Boumehdi», apprend Le360 de sources sûres.
Du coup, tout l’argumentaire développé par Samia Errouzouki pour expliquer l’impunité de Boumehdi s’effondre comme un château de cartes. Ouahiba Khourchech a bénéficié du même traitement que tous les officiers de police du Royaume, poursuivent nos sources. Suite à sa plainte, la BNPJ a mené une enquête dont une copie a été remise à la Justice. C’est la Justice qui a débouté Ouahiba Khourchech.
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Les éléments de l’article de Samia Errouzouki ont été repris par un groupe de personnes bien connues par leur hostilité maladive envers le Maroc. A commencer par Radi Ellili, ancien présentateur du JT à la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT). Celui-là même, qui, citant «des sources très bien informées», affirmait, il y a quatre jours encore, que les éléments armées du Polisario se trouvaient aux portes de la ville de Smara. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un diffuseur éhonté de fake news ait repris à son compte une fausse information.
Radi Ellili est devenu, bien malgré lui, un comique sur les réseaux sociaux. Ses annonces de morts imaginaires parmi les éléments des FAR et d’avions de chasse abattus provoquent l’hilarité.
L’autre relayeur de cette fake news n’est autre que le capitaine défroqué Mustapha Adib, qui vit une terrible déchéance dans son nouvel exil américain, et qui accepte très mal, en tant qu’ancien soldat, l’opération chirurgicale menée irréprochablement par les FAR à El Guerguerat. Ses bouffonneries sur le transport clandestin de centaines de soldats marocains, tombés tout au long du mur de défense font bien rire la toile.
Il n’y a pas qu’eux: le journaliste tristement aigri Ali Lmrabet s’est, lui aussi, empressé de diffuser la fausse information dans une salve de six tweets.
En relayant les supposées tribulations d’une ancienne officier de police, cette meute, active sur les réseaux sociaux, ne s’intéresse, en fait, à son récit que parce qu’elle y a introduit un protagoniste de taille, Abdellatif Hammouchi. C’est le patron de la DGSN qui est en vérité visé par cette cabale, fomentée par Mohammed Ziane et consorts.
Hammouchi, qui a fait de la lutte contre la corruption et le clientélisme sa marque de fabrique, dérange fortement les ennemis de la Nation. A défaut de trouver une faille dans le travail qu’il accomplit, ils lui tissent des liens de parenté fictifs pour l’attaquer.