La fraternité des deux peuples marocain et algérien, on le sait, est une réalité. Les deux peuples n’ont pas attendu la CAN 2019 pour l’exprimer haut et fort, envers et contre les marchands de haine, terrés au Club des Pins, à Alger, tout comme à Rabouni, où prend ses quartiers ce front de la rancune nommé «polisario».
Seulement voilà, le sacre tant attendu de la sélection algérienne a cimenté davantage cette (évidente) fraternité, que les deux peuples ont affichée de la plus belle manière, avec des termes tout aussi touchants les uns que les autres, sur la place publique et sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, nonobstant la campagne d’intox menée par les «mouches électroniques» à la botte du renseignement algérien vert-kaki, sans oublier évidemment son pendant séparatiste rompu à l'intox et à la manipulation.
Les violences savamment orchestrées et perpétrées hier vendredi à Laâyoune, à la suite du sacre continental de la sélection algérienne, viennent ainsi démontrer, à qui veut bien voir encore, que les apparatchiks algériens fossilisés et leurs pions séparatistes ne veulent pas de normalisation des relations entre les deux peuples liés par une forte communauté d'histoire et d'avenir.
Il est curieux de constater qu'une simple communion populaire, qui plus est spontanée autour d’un sacre footbalistique, matérialisée par ce hashtag viral «Khawa, Khawa», lancé sur fond de percée algérienne à la CAN 2019, entre autres initiatives aussi bien fraternelles que louables, indispose à ce point les oligarques algériens et la meute séparatiste, qui n’a pas trouvé mieux à faire que de téléguider, depuis sa tanière nauséeuse à Rabouni, des actes de sabotage et de saccage via des relais séparatistes internes à Laâyoune.
Les agents exécutants de cette oeuvre maléfique n’ont épargné ni biens, publics et privés confondus, ni civils innocents... Le communiqué de la Wilaya de Laâyoune-Sakia-el Hamra, diffusé ce samedi matin, en dit long sur la barbarie des suppôts de la centrale séparatiste à la botte des généraux algériens. Une agence bancaire a été incendiée. Des dizaines d’éléments des forces publiques ont été blessés à des degrés divers dont quatre dans un état grave. Une jeune femme âgée de 24 ans est décédée à l’hôpital régional de Laâyoune où elle a été transférée de la voie publique dans un état critique.
Trop, c’est trop!