Maria Diaz Gonzalez, membre du Conseil espagnol et présidente du parti de l’Union démocratique a présenté à Rafael Catala, ministre de la Justice, un rapport affligeant sur la situation des prisonniers espagnols à l’étranger, notamment ceux incarcérés au Maroc et en Colombie.
Maria Diaz Gonzalez a réussi ainsi à créer une nouvelle tension entre le Maroc et l’Espagne. Cette membre de la chambre inférieure du Parlement espagnol a même obtenu une promesse de la part de Madrid d’adresser une demande au Maroc dans le but de revoir la situation des prisonniers espagnols.
Il faut dire que le nombre des prisonniers espagnols a doublé au sein des établissements carcéraux marocains, notamment, à Tanger, Nador et Tétouan. Cette membre au Parlement a également réussi à obtenir l’engagement d’ouvrir les dossiers de 120 condamnés pour des affaires de trafic de cannabis. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce week-end des 2 et 3 juillet.
D’après le journal, Maria Diaz Gonsazalez a révélé que les prisons marocaines détiennent 124 prisonniers espagnols sur un total de 1.716 personnes originaires d’Espagne incarcérées à l’étranger. Le Maroc est en troisième position sur la liste des pays qui détiennent des Espagnols, derrière le Pérou (324 prisonniers) et la Colombie (156 prisonniers).
Le rapport présenté par la présidente du parti de l’Union démocratique a révélé également que la plupart des Espagnols incarcérés au Maroc le sont pour des affaires liées au trafic de cannabis. Pour sa part, le ministère de l’Intérieur espagnol a annoncé que le nombre de Marocains incarcérés en Espagne a atteint 5.257 prisonniers.