Les Etats-Unis ont de nouveau insisté, dans un récent rapport, sur le rôle que pourrait jouer le Maroc en tant qu’allié principal et essentiel de Washington pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région MENA.
Le Maroc est «un partenaire essentiel des États-Unis sur un large éventail de questions de sécurité régionale, avec l’objectif commun d’un Moyen-Orient et d’une Afrique du Nord stables, sûrs et prospères», écrit le quotidien Al Akhbar dans l’édito de son numéro du week-end des 13 et 14 avril, citant le dernier rapport Bureau des Affaires politiques et militaires relevant du Département d’Etat.
Le document, poursuit l’éditorialiste, a mis en avant la solidité, la densité et la profondeur de la coopération entre Washington et Rabat, tout en insistant sur l’étroite collaboration des Etats-Unis avec le Maroc «pour promouvoir la stabilité régionale, lutter contre le terrorisme, renforcer les liens commerciaux et d’investissement et soutenir les efforts de développement et de réforme».
Le document du Département d’Etat, souligne l’éditorialiste, marque une nouvelle victoire sécuritaire du Maroc et symbolise une reconnaissance nouvelle, qui s’ajoutent aux innombrables distinctions que le directeur général de la DGSN/DGST, Abdellatif Hammouchi, a déjà reçues.
C’est aussi, ajoute la même source, un rappel des rôles que joue l’institution sécuritaire marocaine dans cette partie du monde et une reconnaissance diplomatique de haut niveau dans un contexte géopolitique international marqué par des conflits armés, l’intensification des activités terroristes et des organisations du crime transfrontalier.
Ce rapport de l’Administration Biden est aussi une consécration de la crédibilité de notre système sécuritaire qui a su résister aux tentatives d’atteinte à son image. Ce rapport, relève l’éditorialiste, vient donc consacrer les efforts exceptionnels déployés par notre système sécuritaire pour la préservation de la sécurité de notre environnement régional face aux cellules terroristes et aux organisations criminelles transfrontalières.
Ce qui est sûr, conclut l’éditorialiste, c’est que les relations entre Rabat et Washington s’érigent en une force à même de contrer les tentatives de déstabilisation des pays d’Afrique du Nord et de certaines parties de morceler cette région pour servir des agendas séparatistes.