Mohamed Salem Ould Salek, un dirigeant du Polisario, s’en est violemment pris à la France. Quand le Polisario éternue, cherchez toujours le rhume à Alger. C’est qu'Alger est irrité de voir les relations entre Rabat et Paris revenir à la normale. Alors comme réaction stérile et infantile, l’Algérie a donné le feu vert au polisario pour s’en prendre à la France. Le polisario accuse cet Etat membre du Conseil de sécurité de l’ONU de «s’aligner sur la Mamounia (un palace de Marrakech) (...) au détriment de l'intérêt des peuples du Maghreb». Ould Salek, qui s’autoproclame porte-parole des peuples du Maghreb alors que le régime chimérique auquel il appartient est accusé de détourner des aides alimentaires destinées à des soit-disant «refugiés», enfonce le clou: «Nous savons que la France est sensible à la stabilité du Maroc, mais sa politique est contre les intérêts des peuples du Maghreb».
L’AFP, qui s’est fait un devoir de rapporter les propos calomnieux de Salem Ould Salek, ne nous dit pas dans quel cadre a été tenue la conférence de presse, organisée ce mardi 3 février, par le dirigeant du supposé front qui «milite pour l'indépendance du Sahara occidental». Pourtant, ces propos démontrent encore une fois que le véritable agenda du polisario consiste à tenter d’affaiblir le royaume au profit de l’Algérie, cette autre puissance régionale qui ne peut s’empêcher de considérer le Maroc comme un rival et non pas un partenaire. Ce régime aurait voulu voir durer la tension entre Rabat et Paris, une tension qui se dissipe depuis la signature d’un nouvel accord de coopération judiciaire entre les deux pays. Une gesticulation qui a pour seul but de décrédibiliser un allié du royaume qui, certes, reste un soutien réel du Maroc à l’ONU car convaincu de la justesse de la cause de son intégrité territoriale et de son approche volontaire de mettre fin à ce conflit factice…