“Nous avons entrepris cette semaine une étape historique dans les relations entre Israël et le Maroc, formalisant nos relations de défense par la signature d’un protocole d'accord de coopération en la matière”. C’est en ces termes que le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, qualifie sa première visite officielle au Royaume.
Dans une tribune publiée exclusivement sur Al Ahdath Al Maghribia et L’Observateur du Maroc et d’Afrique, le ministre israélien revient sur ce protocole d’entente qui, dit-il, établit un cadre pour “le développement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme, le partage de renseignements, la formation de groupes de travail professionnels et la collaboration industrielle”.
Comme le rappelle le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 26 novembre, Benny Gantz voit dans cet accord signé entre le Maroc et Israël une reconnaissance de la vision commune des deux pays sur la paix et de la stabilité pour leurs peuples respectifs, mais aussi pour la région et pour le monde. Si bien que le ministre israélien qualifie le partenariat noué de “vital face aux défis qui menacent la paix régionale et mondiale”.
“Nos deux pays sont confrontés aux défis du terrorisme fondamentaliste, des menaces frontalières et aériennes. Le cadre, que nous avons déterminé dans le protocole d’entente, nous fournira les moyens de coopérer afin de défendre nos nations”, annonce Benny Gantz dans sa tribune publiée le 24 novembre, en précisant qu’il est temps, pour les deux pays, de “travailler ensemble pour garantir que nos nations puissent prospérer dans la paix et la stabilité”.
Après la rencontre avec le ministre marocain de la Défense, Abdellatif Loudiyi, marquée par la signature de cet accord historique, Benny Gantz a été reçu le même jour par le général de corps d’armée, Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR, au quartier général de l’état-major des FAR à Rabat, avant d’être reçu, plus tard dans la journée, par Nasser Bourita. Selon Al Ahdath Al Maghribia, le ministre israélien devrait également s’entretenir avec Yassine Mansouri, patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED).