Avant de quitter Marrakech, après leur intervention réussie, en ayant neutralisé une cellule terroriste, les brigades du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) ont fait un tour d’honneur dans la ville. Une parade pour rassurer la population, mais aussi une façon de communiquer, pour bien monter que cette institution est toujours sur le qui-vive pour affronter tout danger qui guetterait le pays.
Cette tournée dans la ville, avant de rejoindre leur base, a été grandement saluée par la population marrakchie, qui a exprimé sa joie par des chants et des youyous. Des chants disant toute leur fierté de leur appartenance à la nation, des mains faisant le signe de victoire, des saluts aux brigades du BCIJ, sans oublier les youyous des femmes, relaie le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia dans son édition de ce jeudi 24 juin.
Autant dire que la population a rendu spontanément hommage à ces agents spéciaux, dont la vigilance et l’efficacité sont les maîtres mots pour combattre et battre le terrorisme sous toutes ses formes. La réaction de la population a été motivée par son suivi, mardi dernier, de l’opération conclue par le démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à Daech, composée de quatre extrémistes, âgés de 22 à 28 ans, qui s’activaient dans la commune rurale de Sidi Zouine, relevant de la Région de Marrakech-Safi.
Parmi les individus composant cette cellule, les sources du quotidien évoquent un jeune de la vingtaine qui avait déjà été arrêté en 2017 par les éléments du Bureau central d’investigations judiciaires. Après avoir été interrogé, ce jeune, titulaire d’une licence en sciences de l’éducation islamique de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, avait été relâché.
Les deux autres individus interpellés dans le cadre de cette opération sont frères, et l’un exerçait dans le domaine de la soudure. Leur père, coiffeur de son métier, réputé pour ses qualités humaines, est né dans la région de Chichaoua. Le quatrième mis en cause, indique le quotidien, est également issu d’une modeste famille qui réside près du centre de santé de Sidi Zouine.
Dans cet endroit, rappelle le quotidien, les autorités ont découvert des murs tagués d'écritures faisant l'apologie de Daech. Les opérations de recherche sur le terrain et le suivi technique effectué ont permis de recueillir des renseignements précis sur le projet terroriste du chef de cette cellule qui ambitionnait de mettre œuvre les agendas des organisations terroristes internationales pour attaquer des cibles et des sites à l’intérieur du Royaume, rappelle le quotidien.