La République islamique de Mauritanie et le royaume du Maroc «sont deux pays qui entretiennent de bonnes relations à tous les niveaux», a déclaré jeudi après midi le ministre mauritanien des relations avec le parlement et la société civile, Mohamed Lemine Ould Cheikh, porte-parole du gouvernement.
Il s’exprimait devant les organes de la presse nationale et internationale, dans le cadre de la séance consacrée aux commentaires des résultats des travaux de la réunion hebdomadaire du gouvernement sous la présidence de Mohamed Ould Abdelaziz.
Le porte-parole du gouvernement mauritanien répondait ainsi à l’interpellation d’un journaliste déplorant l’absence d’un ambassadeur titulaire de Mauritanie à Rabat, avec un intérim assuré depuis quelques années par un fonctionnaire de moindre rang. Toutefois, pour Mohamed Lemine Ould Cheikh, «les rapports entre Nouakchott et Rabat ne souffrent nullement de cette absence dans la mesure où les services diplomatiques et consulaires ne rencontrent aucune forme de blocage».
Ce qui est sûr, c’est que les relations économiques entre les deux pays connaissent un dynamisme certain. Le Maroc est la première source d’importation des produits qui approvisionnent le marché mauritanien. Une tendance qui se renforce au fil des ans comme en attestent les récents chiffres sur les opérations de commerce extérieur entre les deux pays qui affichent près de 100 milliards d’ouguiyas.
Ces changes croissants se traduisent par un flux de trafic des gros porteurs marocains sur les routes de la Mauritanie. Outre l’approvisionnement du marché local en divers produits en provenance du Maroc (légumes, fruits, etc.), la Mauritanie est de plus en plus un pays de transit des camions transportant des marchandises et destinés aux pays de l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment le Mali et le Sénégal.
Enfin, les Mauritaniens souhaitent ardemment que leur pays figure parmi les étapes de la prochaine tournée royale en Afrique.