Ces violations consistent en leur "refus d’exécuter les ordres émanant du personnel pénitentiaire, agression et rébellion", précise la la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dans une mise au point en réaction à un communiqué d'une "association prétendant défendre les droits de l'Homme et se présentant comme porte-parole des familles de détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima, ainsi qu'à un enregistrement du père de l'un de ces détenus, relayé sur les réseaux sociaux".
"En prenant ces mesures, la DGAPR n'a fait que remplir son devoir et sa mission de faire appliquer la loi, maintenir la sécurité au sein de cet établissement pénitentiaire et préserver la sécurité des détenus", selon la même source.
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La DGAPR a affirmé que l’administration et le personnel de l’établissement pénitentiaire n’ont jamais maltraité l’un des détenus concernés et n’ont exposé aucun d’entre eux à une soi-disant "torture" et que les détenus ont eu le droit d’appeler leurs familles, ajoutant que certains d’entre eux ont même appelé et consulté leurs avocats. La DGAPR a également rappelé avoir déjà informé l’opinion publique, via deux communiqués, des mesure disciplinaires susmentionnées, des infractions commises par les détenus concernés et d’avoir démenti tout traitement hors la loi à l’encontre de ces détenus, précise-t-on de même source.
Et le communiqué de conclure que les deux associations ainsi que le père du détenu (N.Z) tentent, à travers ces informations et allégations mensongères, d’induire en erreur l’opinion publique et d’exploiter les conditions des familles des autres détenus afin d’aboutir à leurs fins et de servir des agendas qui vont à l'encontre des intérêts supérieurs de la patrie.