Salaheddine Mezouar a noté l'entrée en lice de "parties" dans le cadre de ce plan qui tend à "déstabiliser l'Ouest africain et le sahel".
"Nous restons prudents et vigilants face au développement que pourrait connaître notre cause dans les prochaines semaines et mois. Unis tous derrière le roi, le Maroc tout entier sortira vainqueur de la prochaine étape", a-t-il affirmé devant quelques 2.000 congressistes appelés à entériner le report du Congrès ordinaire du RNI jusqu'au début 2017.
"Notre combat pour la préservation de notre intégrité territoriale continuera car le Maroc est dans son droit", a martelé le chef de la diplomatie qui a accordé une importante place dans son discours d'ouverture à la cause nationale.
Mezouar a ajouté: "Quelles que soient les manœuvres des adversaires, en dénonçant le secrétaire général de l'ONU et son entourage, le Maroc sortira vainqueur". "Les tentatives de l'affaiblir et de le couper du sud (Maroc) échoueront", a-t-il affirmé en saluant le discours historique du roi Mohammed VI prononcé récemment à Ryad lors du premier Sommet Maroc-pays du Golfe.
Le patron du RNI a par ailleurs jugé positif le choix de la participation de son parti au gouvernement, détaillant le bilan satisfaisant de chacun des ministres RNIstes, sans oublier les réalisations de Rachid Talbi Alami à la tête de la Chambre des représentants. "Tous les moyens (humains et compétences) existent chez le RNI pour mieux se positionner aux élections législatives du 7 octobre. Notre souci n’est pas de gagner des sièges mais de contribuer à la réalisation d'un projet sociétal moderne et démocratique", a conclu le secrétaire général du parti de la Colombe.
Pratiquement l'ensemble des membres du Bureau politique a participé aux travaux du Congrès extraordinaire. Sur la scène se trouvaient, outre les cinq ministres RNIstes, excepté Moulay Hafid Elalamy, Nawal Moutawakil, présidente du CIO et Amina Benkhadra patronne de l'Office des hydrocarbures.
