La dernière réunion du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) a tourné à la confrontation entre le président de cette instance, Omar Azziman, et les membres appartenant au Parti de la justice et du développement (PJD), rapporte Al Akhbar dans son édition de ce lundi 18 mai.
Après d’âpres discussions durant quatre jours, le Conseil a adopté, samedi 16 mai, le projet de vision de la stratégie de la réforme de l’Education en laissant la porte ouverte aux membres pour formuler leurs remarques. Ce qui n’a pas été du goût des membres estampillés PJD dont la députée Amina Maâ Al Aynin estime qu’il est «inconcevable d’adopter un projet tout en apportant les remarques par la suite».
«Pour pouvoir surpasser le blocage, le président du Conseil supérieur de l’Education a créé une Commission restreinte pour rapprocher les points de vue. Ladite Commission a abouti à l’adoption du français dans l’enseignement au niveau du lycée puis, après un période déterminée au niveau du collège. Ce à quoi ce sont opposés farouchement les membres du Conseil appartenant au PJD», souligne Al Akhbar.
La publication arabophone croit savoir que les PJDistes n’auront pas gain de cause puisque le français devrait être adopté comme langue d’enseignement, avec l’arabe, dès le primaire.