Le ministère espagnol de l’Intérieur a qualifié le Maroc de «partenaire prioritaire» pour l’Espagne dans le domaine de la migration. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de poursuivre la coopération avec le Royaume pour renforcer une immigration ordonnée, régulière et sûre.
Dans un communiqué publié à l’issue de la 22ème réunion du groupe permanent mixte maroco-espagnol sur les migrations, présidée par la secrétaire d’État espagnole aux migrations, Pilar Cancela Rodriguez, et le wali directeur de la migration et de la surveillance des frontières, Khalid Zerouali, le ministère de l’Intérieur a transmis les remerciement du secrétaire d’État à la sécurité, Rafael Perez Ruiz, au Maroc pour son «engagement et ses efforts» face aux défis communs tels la traite des êtres humains, la criminalité transfrontalière et le terrorisme.
Ces déclarations se recoupent avec celles du ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, qui, dans une intervention devant le Parlement espagnol, a loué la coopération fructueuse entre le Maroc et l’Espagne face au phénomène de l’immigration clandestine, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 24 octobre.
Le chef de la diplomatie espagnole a rendu hommage aux efforts déployés dernièrement par les forces de l’ordre marocaines pour faire face aux tentatives des milliers de migrants d’affluer aux frontières de l’Espagne. Une étroite coopération qui a été réitérée par le secrétaire d’État à la sécurité, Rafael Perez Ruiz, quand il a rappelé le travail «décisif» réalisé par les forces de sécurité marocaines dans ce domaine. Il a ainsi mis en exergue l’intervention des forces de l’ordre marocaines, qui ont permis de déjouer les appels lancés sur les réseaux sociaux pour organiser une migration massive en septembre dernier, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Auparavant, le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, avait qualifié la coopération entre le Maroc et l’Espagne dans le domaine de sécurité «d’exceptionnelle et extraordinaire, basée évidemment sur la confiance et la bonne foi. C’est un travail quotidien pour servir l’intérêt des deux sociétés et garantir les droits et les libertés de tous».