On l’appelle souvent le «Processus de Rabat», au lieu de la Conférence ministérielle du dialogue Euro-africain sur la Migration et le développement. Une façon pour les pays membres de ce forum de rendre hommage à la politique du Maroc dans la gestion humaine de la migration. Une politique qui a été consolidée par la stratégie nationale sur la migration et l’asile (2013) et la loi sur la lutte contre la traite et le trafic d’êtres humains (2016)
La rencontre de Marrakech qui est la cinquième du genre réunira les 50 partenaires, la Commission européenne (CE) et la Commission de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Une conférence qui définira les priorités dans le domaine de la migration et approuvera un plan d’action pour la période 2018-2020.
Les participants auront à mettre en exergue, d’abord, les avantages de la migration notamment dans son volet de développement économique et humain. Ce faisant, la promotion de la migration légale et la protection de l’asile devient un moyen de lutte contre la migration irrégulière, le trafic de Migrants et la traite d’êtres humains. Une lutte qui ne peut réussir sans une coopération transparente entre le Sud et le Nord autour des questions de la réadmission et de la réintégration. Tous ces engagements seront mis en oeuvre par le Centre international pour le développement des politiques migratoires avec l’appui financier de l’Union européenne.
Le Maroc accueillera, en outre, la conférence Intergouvernementale sur les migrations internationales les 10-11 décembre. Une façon de rendre hommage au roi Mohammed VI devenu leader dans la gestion du flux migratoire. A preuve, la nomination du souverain par l’Union africaine (UA) à la tête de la commission chargée du dossier de l’immigration.