Ils font partie d'un "premier groupe de 25" membres civils de la Minurso que le Maroc a autorisé à rentrer, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.
Le Maroc avait expulsé en mars la majeure partie des membres civils de cette mission, soit plusieurs dizaines d'experts, après une controverse sur des propos tenus par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
"D'autres membres du personnel (de la mission) devraient rentrer" au Sahara "dans les jours qui viennent", a ajouté M. Dujarric, sans donner de chiffres.
Il a réaffirmé que l'ONU avait toujours pour objectif que la mission redevienne "totalement fonctionnelle" comme l'avait demandé le Conseil de sécurité. Celui-ci avait donné jusqu'à fin juillet aux Nations unies et au Maroc pour régler cette querelle.
Le retour des experts "fait partie d'un processus" pour rétablir le fonctionnement de la mission, a-t-il souligné. "Nous voulons que la mission soit capable de fonctionner pleinement et de remplir pleinement son mandat".
L'ONU doit déterminer d'ici fin juillet si la Minurso est de nouveau en mesure de fonctionner normalement.
L'accord pour le retour des experts a été conclu "après la visite en juin d'une délégation onusienne au Maroc (...) qui a rencontré notamment des conseillers du roi Mohammed VI afin de trouver une solution à la crise avec l'ONU", avait indiqué auparavant un responsable des Nations unies proche du dossier.