«Nous avons plus important à faire que d’évoquer ces propos», affirme une source contactée par Le360, qui fait partie de cette Commission spéciale, chargée de plancher sur un nouveau modèle de développement, une instance présidée par l’ex-ministre de l’Intérieur et actuel ambassadeur du royaume en France, Chakib Benmoussa.
Cet interlocuteur ajoute que la toute première réunion de cette commission a été l’occasion pour les membres qui la constituent de faire connaissance et de tracer de premières pistes de travail.
Selon l’agence MAP, chacun des membres de cette commission a présenté un bref aperçu de son parcours académique et professionnel.
Lire aussi : Benkirane tire sur la commission Benmoussa
Hier, dimanche 15 décembre, l’ancien chef du gouvernement et ex-secrétaire général du PJD avait émis des doutes sur le degré de «religiosité» des membres de cette commission présidée par Chakib Benmoussa.
Abdelilah Benkirane avait fait cette déclaration à l’occasion du 7e congrès de l’UNTM (Union nationale du travail au Maroc), le syndicat affilié à ce parti islamiste. «La commission proposée par Benmoussa est formée d’un courant unique. Elle comprend des personnes connues pour mettre en doute la religion. Cette commission n’est donc pas équilibrée. Mais cela ne veut pas dire que nous allons laisser faire et rentrer chez nous», a déclaré Abdelilah Benkirane.
Lire aussi : Nouveau modèle de développement. Travaux de la Commission Benmoussa: c’est parti
«S’il faut quitter le gouvernement et retourner dans l’opposition, nous sommes prêts à le faire. S’il faut payer le prix, comme le font tous ceux qui défendent les principes et les valeurs de leur société, nous sommes également prêts à le faire», a encore affirmé l’ex-numéro Un du parti islamiste.