A Smara, sa ville natale, seuls deux candidats sont en lice pour deux sièges à pourvoir dont un est déjà acquis au dirigeant du Parti Authenticité et Modernité (PAM), grâce notamment au large soutien qu'il a reçu des grands électeurs appartenant à "tous les partis politiques y compris ceux du PJD".
Après cette réelection, il est fort possible que Mohamed Biadillah puisse conserver la présidence de la Chambre des conseillers pour un mandat de cinq ans.
"La réélection anticipée de Mohamed Biadillah est le fruit du fort soutien qu'il a reçu de presque l'ensemble des grands électeurs locaux", a souligné à Le360 un proche du président de la Chambre des conseillers. Quant au second siège relevant des conseils municipaux de la région de Laâyoune-Smara, il est revenu automatiquement à l'Istiqlalien Ahmed Lakhrif, ex-ministre délégué aux Affaires étrangères. "Biadillah et Lakhrif sont les deux seuls candidats pour les deux sièges à pourvoir dans cette région. Ils gagnent automatiquement les deux sièges", estime la même source.
Les grands électeurs issus des collèges des salariés, des chambres professionnelles, des conseils municipaux et des représentants du patronat sont appelés à élire le 2 octobre au suffrage indirect, les 120 membres devant siéger dans la future Chambre des conseillers.
La répartition donne 20 sièges au corps des salariés, 20 aux chambres professionnelles, 72 aux conseils municipaux et 8 au patronat.