Le Maroc est désormais fortement présent dans l’espace, avec deux satellites d’observation de la terre. En effet, le satellite Mohammed VI-B vient de rejoindre avec succès, tôt ce mercredi, son prédécesseur, Mohammed VI-A, mis sur orbite le 7 novembre 2017. Al Ahdath Al Maghribia, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce jeudi 22 novembre, affirme que, par la mise sur orbite du deuxième satellite marocain d’observation de la terre, le royaume est désormais le troisième pays africain à posséder cette technologie spatiale, après l’Egypte et l’Afrique du Sud.
«Mohammed VI-B est le deuxième œil du Maroc dans l’espace» titre ainsi le quotidien, qui rappelle les étapes du lancement, un succès sur toute la ligne, du deuxième satellite marocain d’observation de la terre par le centre spatial de Kourou, en Guyane. Et de préciser que cette nouvelle technologie servira aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi de l’agriculture, à la prévention et la gestion des catastrophes naturelles, à l’environnement, à la désertification et son évolution, à la surveillance des frontières et du littoral, aux télécommunications, au suivi des grands projets et des grandes infrastructures, des réserves en eau et des nappes phréatiques, à la carte géologique et aux mines, ainsi qu'à plusieurs autres activités civiles et militaires.
Il s’agit d’un chantier ouvert il y a des décennies, fait remarquer le quotidien, avec le lancement par le Maroc d’un satellite à défilement «Zarkae Al Yamama» couronnant, en 2001, un projet spécial entamé en 1989 par la mise sur orbite d’un tout premier satellite baptisé «Atlas I». Autant dire que le Maroc investit l’espace depuis la fin des années quatre-vingt.
Le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui s’intéresse également au sujet dans son édition du même jour, souligne que le Maroc a bien consolidé sa présence dans ce domaine avec la mise sur orbite de son «deuxième œil» dans l’espace. Le satellite Mohammed VI-B a ainsi rejoint avec succès son binôme, le satellite Mohammed VI-A, également lancé par Arianespace en utilisant un véhicule Vega.
Cette avancée technologie du Maroc dans le domaine spatial, fait remarquer le quotidien, a provoqué l’ire de l’Algérie qui s’est empressée de lancer un satellite chinois dédié aux télécommunications et au contre-espionnage. De même, des parties espagnoles, ajoutent les sources du quotidien, seraient gênées par cette nouvelle avancée technologique marocaine dans l’espace.