La décision des autorités françaises -qui a créé un tollé au Maroc- de réduire de 50% le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains a pénalisé de nombreuses catégories de nationaux notamment les conducteurs des sociétés de Transport international routier (TIR) auxquels les consulats français au Maroc opposent un refus net en les privant d’un outil indispensable pour l’exercice de leur profession, à savoir le visa.
Les justifications formulées par ces consulats ne tiennent pas la route quand on sait que ce phénomène touche des conducteurs qui ont une ancienneté de plus de 5 ans dans leurs entreprises et qui ont déjà eu l’occasion d’obtenir le visa français à plusieurs reprises.
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Cette question pénalisante dénoncée par divers milieux marocains sera évoquée lundi prochain, 6 décembre 2021, dans le cadre de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants où le ministre istiqlalien du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, sera invité à fournir plus de précisions.
La question orale lui sera adressée par le groupe parlementaire du RNI, l’Istiqlal et le RNI, faisant partie de la majorité gouvernementale, et portera sur «la situation du secteur du transport international des marchandises à la lumière de la décision récente des autorités françaises».
Il faut rappeler que les autorités de Rabat et de Paris ont récemment ouvert des pourparlers sur cette question, mais sans parvenir jusqu’ici à une solution.