Première déclaration officielle du SG de l’ONU à l’occasion de sa tournée régionale, entamée ce vendredi 4 mars à Nouakchott. Lors d’une conférence de presse, organisée à l’issue de sa rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, Ban Ki-Moon a estimé que «le monde comprenait que la Mauritanie ait adopté une neutralité positive par rapport au conflit saharien».
Entendue du côté d’Alger, cette déclaration ne devrait pas plaire. D’autant moins que la partialité légendaire d’Alger dans ce conflit qu’elle crée et continue de l’entretenir, envers et contre la communauté internationale, n’est un mystère pour personne.
A l’origine de la création du Polisario, qu’elle continue de soutenir financièrement, politiquement et militairement, Alger est en effet partie prenante au conflit saharien et, de ce fait, continue de faire obstruction à toute solution politique sur la base de l’offre marocaine d’autonomie, à la base du lancement du processus de négociations en 2007 en banlieue new yorkaise, à Manhasset.