L’actuel secrétaire général du Mouvement populaire, Mohand Laenser, a choisi son fief électoral, la région de Fès-Meknès, qu’il préside, pour lancer le premier congrès régional du parti, dans le cadre des préparatifs du congrès national prévu avant la fin de cette année.
Le choix de ce fief électoral serait-il un message, laissant entendre que les commandes de l’Epi resteront entre les mains des militants de la région? Le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte cette information dans son édition du week-end des 17 et 18 mars, affirme que cette rencontre régionale déterminera le positionnement du fief électoral de Mohand Laenser dans la course aux commandes de l’Epi.
Les sources du quotidien font savoir que Mohamed Ouzzine, député et premier-vice président du conseil de la région Fès-Meknès, multiplie les contacts en vue de baliser la voie à un plus grand nombre de partisans pour le congrès national. Cette assemblée régionale sera l’occasion de «vendre» sa candidature et de mener campagne pour succéder à Mohand Laenser lors du prochain congrès national.
Mais il n’est pas le seul à convoiter le poste qu’occupe l’actuel secrétaire général depuis plus de trente ans. L’ancien ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’administration, Mohamed Moubdiî, serait également entré dans la course. Les sources du quotidien parlent également de Mohamed Hassad, ancien ministre de l’Education nationale. Mais les chances de ce dernier restent minimes, d’autant plus que les statuts du parti ne lui permettent pas de présenter sa candidature. C’est dire que la course restera limitée entre la région de Fès-Meknès (Mohamed Ouzzine) et celle de Beni-Mellal (Mohamed Moubdiî). Et d’ici le congrès national, tous les scénarios restent possibles.