Les accréditations pour le compte des élections législatives du 7 octobre prochain posent déjà un grand problème au sein du Mouvement Populaire. Plusieurs leaders du parti haraki forment en effet l’espoir de se voir accrédités pour se présenter dans la ville de Rabat, rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce mercredi 9 mars 2016. Dans ce contexte marqué par une tension accrue entre les figures connues du MP, des sources, citées par Al Massae, n’ont pas omis d'évoquer de possibles scissions ou encore des défections au sein du parti de l’Epi, rapporte le journal, qui cite à titre d’exemple l’actuelle guerre entre Abdelhaq Mjahed et Lhoussain Kerroumi pour décrocher la tête de liste dans la circonscription de Yacoub El Mansour. Alors que la tâche de la direction du parti semble assez délicate pour départager les différents candidats potentiels, des sources harakies, citées par Al Massae, évoquent une éventuelle défection de plusieurs parlementaires ayant exprimé le vœu de se présenter aux prochaines échéances au nom du RNI, tout comme l’ancien membre du bureau politique du MP, Abdelkader Tatou, tête de liste promu de la Colombe à la circonscription de Yacoub El Mansour. Un autre antagonisme met également aux prises deux courants au sein du MP, soit le clan de Halima Assali, dite femme forte du parti, et de son beau-fils Mohamed Ouzzine, d’une part, et les deux actuels ministres Lahcen Haddad et Mohamed Moubdiî, de l’autre, autour de la liste des jeunes, bien que les deux clans parlent de cette expérience comme d'un "fiasco". Une situation des plus délicates pour départager les jeunes candidats, notamment en raison de la proximité de plusieurs d’entre eux avec le clan de Assali et d’Ouzzine, lesquels auraient déjà accrédité le jeune Arafat Laâthmoun, frère du parlementaire de Khouribga, conclut le journal.
Par Mustapha Nouri
Le 08/03/2016 à 20h14
