MP: Mohamed Hassad face au "courant de la raclette"

Mohamed Hassad, ancien ministre de l'Éducation nationale. 

Mohamed Hassad, ancien ministre de l'Éducation nationale.  . Dr

Revue de presseKiosque360. L'ancien ministre de l'Intérieur et de l'Education nationale, Mohamed Hassad, fait face à une guerre d'usure, menée par le clan Ouzzine, en vue de l'empêcher de se porter candidat au poste de secrétaire général de la Haraka. Explications.

Le 07/05/2018 à 18h44

Mohamed Hassad, ancien titulaire des portefeuilles de l'Intérieur et de l'Education nationale, veut préserver toutes ses chances à la succession de Mohand Laenser au poste de secrétaire général du Mouvement populaire (MP).

Assabah rapporte, dans sa livraison datée de ce mardi 8 mai, que Mohamed Hassad assiste de manière très assidue aux travaux du Bureau politique du parti de l'Epi, de même qu'à ceux de la commission des statuts et des règlements, dirigée par Addi Sbaï.La raison? Cette commission a été noyautée par les membres du clan de Mohamed Ouzzine, l'ancien ministre de la Jeunesse et des sports, dans l'objectif de faire barrage à tout amendement qui serait apporté à l'article 50 des statuts du parti, souligne le quotidien.

Cet article stipule que, pour se porter candidat au poste de secrétaire général, le prétendant doit avoir siégé à la direction pendant un mandat plein. Or, ce n'est pas le cas de Mohamed Hassad qui n'a rejoint le Bureau politique ès-qualités qu'après avoir intégré le gouvernement El Othmani sous les couleurs du MP.Et, si la balance des Harakis penche vers un remaniement de cet article pour permettre à Mohamed Hassad de se porter candidat, d'autres s'y opposent farouchement. C'est notamment le cas de Mohamed Ouzzzine et de son clan. Assabah précise que ce courant, qu'il dénomme "le courant de la raclette", craint en effet de voir s'affaiblir ses intérêts et son positionnement au sein du parti si Mohamed Hassad devait en prendre le gouvernail.

Quant à Mohand Laenser, révèle le quotidien, il garde le silence quant à la guerre que se livrent les deux camps. Il a toutefois affirmé publiquement qu'il n'était pas intéressé par un nouveau mandat à la tête de l'un des plus vieux partis du Maroc (fondé en 1958).

Par Moncef El Fassi
Le 07/05/2018 à 18h44