Une étude élaborée en octobre 2015 et divulguée ce lundi par le ministère des MRE a reconnu, entre autres, que "la faible implication des parents et tuteurs d'élèves est considérée comme le facteur majeur de leur démotivation et, par conséquent, de la faiblesse de leurs performances scolaires".
Ce constat amer a été au centre d'un atelier auquel ont participé, outre le ministre Anis Birou, 18 représentants d'associations de MRE. L'objectif de cette rencontre étant de définir les mesures d’accompagnement de ces enfants durant leur scolarité.
Le diagnostic révèle le faible niveau de scolarité par le fait, notamment, que les élèves marocains "sont majoritairement orientés vers des filières techniques et professionnelles en raison des carences linguistiques et/ou techniques et de la prise de conscience tardive de l'importance des classes d'orientation".
Selon l'étude qui ne fournit aucun chiffre sur cet échec, la seule surprise de la performance scolaire positive des élèves marocains nous vient d'Italie et d'Algérie où la bonne orientation scolaire s'explique par "la forte implication des parents et des élèves".
En Europe, notamment en France et en Espagne, l'étude accorde une note moyenne à la performance (implications parents/élèves) sauf en Allemagne où le constat est très bas à l'instar des pays scandinaves.
Lors de cet atelier, Anis Birou a appelé les parents et les ONG à s'impliquer davantage pour assurer la réussite scolaire des enfants leur promettant un soutien financier et technique.
Enfin, le ministre a retenu l'attention de l'assistance quand il a qualifié "de magnifique, d'extraordinaire et de fière pour tous les Marocains” la photo montrant deux personnalités marocaines, à savoir Najat Vallaud-Belkacem (ministre française de l'Education) et Myriam El Khomri (ministre du Travail) aux côtés du roi Mohammed VI lors du dîner offert à Paris au président François Hollande".