Candidate de la Fédération de la gauche républicaine (FGR), Emilie Marchès vient de débuter sa campagne électorale du 1er tour des Législatives en France, prévu le 5 juin prochain. Ambition: remporter ce siège de «député national».
Cette spécialiste en communication dit vouloir animer sa campagne électorale avec l'idée de «convaincre» qu'elle peut réussir «là où les députés précédents dans cette grande circonscription de l’étranger ont échoué».
Emilie Marchès, actuellement élue d’une commune près de Bordeaux, occupe le poste de chargée de la communication et de la médiation scientifique auprès de l’Université de Bordeaux, département Sciences humaines et sociales (SHS).
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Mariée à un Franco-Marocain et militante associative, la candidate présente un CV intellectuel et politique solide.
La Fédération de la gauche républicaine est un groupement de quatre partis politiques qui n’a pas présenté de candidat à la présidentielle française, remportée par Emmanuel Macron.
«J’ai des attaches avec le Maroc et, à travers cette circonsription, j'entends construire des ponts entre la France et la région où je vis», a affirmé Emelie Marchès, pour laquelle ce faisant, «la gauche française ne veut pas donner un blanc seing à Emmanuel Macron, il faut agir de sorte que nous ayons une majorité de gauche à l’Assemblée nationale pour prioriser l’école, l’éducation, l’accès aux droits, la protection sociale et le service public».
«Je veux être la voix des invisibles» dans cette circonscription, a-t-elle conclu.
La 9e circonscription est au coeur d’une bataille électorale à laquelle participent également les candidats de La République en Marche (LRME), Elisabeth Moreno, ex-ministre et Karim Ben Cheikh, diplomate de carrière et fer de lance des Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale), un rassemblement dont le noyau est la France Insoumise, un parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon.