C’est une étape décisive entamée par la coalition gouvernementale en vue de la formation du prochain gouvernement. Les trois partis de la majorité, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, sont engagés dans une véritable course contre la montre afin de finaliser, au plus vite, l’architecture du gouvernement qui sera proposée au souverain.
Dans son édition du vendredi 24 septembre, Al Ahdath Al Maghribia rapporte que les représentants des trois formations politiques enchaînent ces derniers jours les réunions marathoniennes afin de finaliser la liste des ministrables. L’objectif, selon les sources du journal, est d’arrêter la formation qui constitue le prochain Exécutif avant le début de l’année parlementaire, prévu le 8 octobre prochain. C’est en tout cas la date butoir que semble s’être fixé le chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch.
Pour rappel, ce dernier avait annoncé dans sa sortie médiatique de mercredi dernier, lors de laquelle il avait d’ailleurs confirmé que le prochain gouvernement ne sera formé que des trois partis précités, que l’objectif dans un premier temps était d’arrêter l’architecture de son Exécutif, avant de se pencher avec ses alliés sur la liste des ministres potentiels qui le formeront. Ce sont donc là les deux principaux axes sur lesquels tourneront les discussions entre les chefs des trois partis durant le second round qui vient de démarrer.
A ce sujet, Al Ahdath Al Maghribia explique que les pronostics font état d’une reconfiguration en profondeur de la structure du gouvernement qui devrait être différente de celle du gouvernement sortant. Et pour cause, on s’orienterait vers le regroupement de plusieurs départements ministériels, tandis que d’autres seraient séparés.
Une fois cette étape franchie, ajoute le quotidien, les leaders du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ouvriront alors le dossier de la répartition des différents ministères retenus. Pour le journal, ce serait là l’étape la plus complexe à gérer lors de ce second round des tractations. La raison est que c’est dans cette phase-là que les instances dirigeantes des partis se montrent les plus avides.
Il faudra attendre donc que cette phase délicate soit finalisée pour ouvrir le sujet des candidats à des postes ministériels. Sur ce sujet, Al Ahdath Al Maghribia rappelle l’engagement pris par le chef de gouvernement désigné à proposer dans son équipe des profils dont la compétence est reconnue, qui disposent d’une crédibilité certaine et qui sont capables d’assumer leurs responsabilités. Ce serait d’ailleurs l’une des conditions principales imposées à ses alliés lors du premier tour des tractations.
Par ailleurs, le journal s’attend à ce que les étapes de ce second round soient marquées par une nouvelle manière de faire, que ce soit dans la manière de dessiner l’architecture du gouvernement que dans le traitement des listes des candidats à des postes ministériels. L’objectif serait, pour le chef de gouvernement désigné, de marquer de son empreinte le prochain Exécutif et ce, dès l’étape de sa constitution.