Nouveau tour de vis sécuritaire, à la veille des festivités du Nouvel An. «La police a mené, vendredi 26 décembre, un vaste coup de filet visant des activistes et d’anciens détenus islamistes dans différentes villes du royaume», rapporte Al Massae, dans son édition de ce lundi 29 décembre. «Cette opération policière a été lancée à 6 heures du matin», précise le quotidien, en indiquant qu’elle s’est soldée par l’arrestation de plusieurs suspects résidant à Casablanca, Salé, Nador, Selouane, Imzouren, Tadla, Azrou, Missour, OIutat El Haj, Fqih Bensaleh et Sidi Taïbi.
Al Massae fait état d’accroissement des menaces terroristes à la veille du Nouvel An, en expliquant que ce coup de filet anti-islamiste s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les services afin d’anticiper et prévenir tout risque terroriste. «Un nombre important des islamistes interpellés a été relâché vendredi soir, après avoir été entendus, alors que qu’un autre groupe a été maintenu en détention au siège de la BNPJ à Casablanca», dévoilé le quotidien, en révélant que parmi les suspects libérés, figure Abdellah Hamzaoui, coordinateur du Comité de défense des détenus islamistes à Salé, aux côtés de quatre autres membres de la coordination de Salé, ainsi qu’un autre de la ville de Selouane.
«Ce coup de filet anti-islamiste a été mené simultanément dans différentes villes du royaume», ajoute Al Massae, relevant qu'il s'inscrit dans le cadre d’un vaste Plan, précédemment annoncé par LE360, visant à rehausser le niveau d’alerte en perspective des festivités du Nouvel An.
Réunion au sommet au siège de la préfecture de Police de Casablanca
«Le Directeur général de la Sûreté nationale, Bouchaïb R’mil, a tenu, la semaine dernière, au siège de la préfecture de police de Casablanca, une réunion avec les directeurs centraux de la DGSN, les responsables des différents corps de police chargés de la sécurité urbaine, de l’ordre public et de la circulation», rappelle Al Massae, en indiquant que cette réunion avait pour objet l’examen des dispositions préparatoires à la sécurisation des festivités du Nouvel An.
Dans ce contexte, des sources sécuritaires lèvent le voile sur «une stratégie exhaustive et sans précédent», pour laquelle ont été mobilisés non seulement les services de police mais aussi les Forces armées royales. A cet effet, il est fait état de redoublement des effectifs déployés dans le cadre du Plan Hadar autour des sites névralgiques du royaume et d’élargissement de ce Plan à plusieurs autres villes estampillées stratégiques : Tanger, Fès, Kénitra, Agadir, sans oublier évidemment Rabat, Casablanca et Marrakech où des unites militaro-sécuritaires sont massivement déployées.