Ces deux textes, longtemps bloqués, ont été finalisés et adoptés le lundi 3 juin par la Commission parlementaire de l'enseignement, de la culture et de la communication issue de la chambre basse.
A cette occasion, les députés ont unanimement introduit à l'article 1 du projet de loi un principal passage stipulant que l'amazigh doit se lire et s'écrire en caractère tifinagh.
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Pour rappel, un blocage de trois ans, dû notamment à des divergences avec le PJD, avait gelé le projet de loi organique sur la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe.
Une accélération du débat sur les deux projets de loi a été constatée la semaine dernière au terme d'une réunion entre les chefs de groupes parlementaire avec le président Habib El Malki.
Lors du débat au sein de la commission parlementaire, il a été décidée la mise en oeuvre "progressive de l'enseignement de la langue amazigh" dans les secteurs privés et publics en particulier dans le système de l'éducation nationale.
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Fruit d'un "consensus" entre majorité et opposition, le projet de loi sur l'amazigh autorise dans son article 21 que des documents officiels comme les actes de mariage, la CIN, le passeport doivent comporter des traductions en langue amazighe.
Il est attendu que les deux projets de loi sur l'amazigh et le Conseil des langues soient adoptés lundi 10 juin en plénière, à l'unanimité des membres de la Chambre des représentants.