"L’article premier de la Déclaration des Nations unies sur le droit au développement stipule que «Le droit au développement est un droit inaliénable de l'homme». Ce droit est légitime. Il est inhérent à tout être humain. Les Nations unies ne conditionnent sa jouissance à aucun statut, ni solution politique, ni situation géographique. Bien plus, ce droit ne doit en aucun cas être l’otage d’un différend régional, ni lié à un processus de règlement politique, ni victime des manœuvres d’un groupe armé séparatiste», a insisté Omar Hilale devant le Comité.
«Conscient de sa responsabilité à l’égard de tous ses citoyens, le Maroc a entrepris des efforts colossaux pour assurer le développement socio-économique et l’émancipation politique de ses Provinces du Sud. En effet, grâce à la clairvoyance du Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain est devenu un exemple de développement socio-économique tant dans sa région qu’en Afrique, particulièrement depuis le lancement, en 2015, du nouveau modèle de développement d’un budget de plus de 8 milliards de dollars», a précisé Omar Hilale.
A cet égard, l’ambassadeur a informé les membres du Comité «qu’avec plus de 600 projets structurants, la stratégie de développement du Maroc dans son Sahara a fait des Provinces du Sud un réel moteur de développement local, régional et continental. Ce développement comprend notamment des infrastructures routières, maritimes et sanitaires, pôles industriels, développement agricole et écotouristique, promotion de la recherche, de la formation et, d’une manière globale, du savoir, de projets de développement humain, le port Atlantique-Dakhla, les parcs éoliens, ainsi que la station de dessalement des eaux pour l’irrigation et le projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla».
Lire aussi : Sahara. Pendant ce temps-là…voici les 5 projets qui vont changer le visage des provinces du Sud
Et d’ajouter qu’en misant sur l’énergie solaire, les Provinces du Sud du Royaume ont su impulser une dynamique de croissance durable via une mobilisation conjointe de l’Etat et des établissements publics et privés dans la région. «De plus, ce sont des citoyens originaires du Sahara, qui gèrent les affaires de cette région du Maroc, conformément à leur droit au développement», a-t-il fait observer.
Omar Hilale a mis en exergue la participation des deux élus des Provinces du Sud à cette session annuelle du C24, comme c’est le cas depuis 2018, en l’occurrence Ghalla Bahiya, vice-présidente de la région Dakhla-Oued Eddahab et M’hamed Abba, vice-président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra.
«Les deux représentants, qui sont parmi nous aujourd’hui, ont été démocratiquement élus par leurs frères et sœurs. Leurs récits sont un éclatant témoignage de leur travail sans relâche sur le terrain, afin de garantir le développement de leur région», a-t-il déclaré.
Lire aussi : Table ronde de Genève: qui sont les (vrais) représentants des Sahraouis
Par ailleurs, l’ambassadeur du Maroc a fait remarquer que «suite au blocage par les milices armées séparatistes du Polisario pendant plus de trois semaines, du passage routier de Guergarate, entre les frontières du Maroc et de la Mauritanie, le Maroc a entrepris, le 13 novembre 2020, une action de génie civil par laquelle il a rétabli, une fois pour toutes, la libre circulation des personnes et des biens dans ce passage».
«A cette occasion, je voudrais réaffirmer à ces milices du Polisario, qui se comportent comme des brigands, qu’ils ne mettront plus jamais les pieds dans cette partie du Sahara marocain», a assuré Omar Hilale, ajoutant que cette action pacifique du Maroc, qui a permis d’ouvrir de façon définitive le passage, qui relie le Maroc à la Mauritanie et au reste de l’Afrique, a été grandement saluée tant par les populations des Provinces du Sud du Royaume, que par plusieurs pays et organisations régionales et internationales.
Enfin, et s’agissant de la pandémie de Covid-19, le diplomate marocain a attiré l’attention des membres du Comité sur le fait que «le Maroc a adopté des mesures urgentes pour contenir la propagation du virus dans toutes les villes, y compris au Sahara marocain. Ainsi, les Provinces du Sud affichent l’un des taux les plus faibles de contamination, au niveau national ».