S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 prorogeant d’un an le mandat de la Minurso, Omar Hilale a relevé que l’Algérie a cédé une partie de son territoire au groupe séparatiste le Polisario, indiquant que les camps de Tindouf sont les seuls au monde qui ne sont pas civils.
Signalant que des violations "systématiques" des droits de l’homme et des discriminations dans les camps de Tindouf ont été dénoncées par des organismes internationaux, des organisations non-gouvernementales, ainsi que par les titulaires de mandat des droits de l’homme, le diplomate a rappelé, en citant le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU, que des militaires algériens ont tué deux sahraouis dans ces camps en octobre 2020.
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"L’Algérie ne laisse personne entrer dans ces camps et ne permet pas aux titulaires de mandat des droits de l’Homme de voir ce qui s'y passe", a-t-il indiqué.
Ces "violations existent parce que l’Algérie refuse de procéder au recensement et à l’enregistrement des populations" des camps de Tindouf, a expliqué Omar Hilale. Il a expliqué que conformément à la convention de Genève sur les réfugiés de 1951, l’objectif fondamental de tout recensement est de protéger les droits de ces populations, identifier leurs besoins et répondre à leurs attentes.
Il a, dans ce cadre, insisté que la responsabilité internationale d’un pays est imprescriptible, ajoutant que l’Algérie restera responsable pour les violations qui se passent dans les camps et devra rendre des comptes un jour. Autant de responsabilités que l’Algérie doit assumer devant l’histoire, les peuples du Maghreb et les Nations Unies, a conclu l’ambassadeur du Maroc.