Dlamini-Zuma vient de saisir à nouveau l'ONU via une lettre signée au nom de l'Union africaine, même si son mandat est arrivé à terme depuis le 27e sommet des chefs d'Etat et de gouvernements africains qui s'est tenu à la mi-juillet à Kigali, capitale de la république du Rwanda. Dans cette lettre, distribuée mercredi dernier au siège de l'ONU à New-York, la présidente sortante de la Commission de l'Union africaine exhorte le Conseil de sécurité à recourir au chapitre 7 de la Charte de l'ONU pour, soi-disant, amener le Maroc à "respecter la légalité internationale"!
Dans sa missive, distribuée à la veille de la réunion de la 3e Assemblée de l'ONU prévue le 1er novembre prochain, l'ancienne épouse du président sud-africain Jacob Zuma, aujourd'hui poursuivi pour plusieurs affaires de corruption, estime, au nom de l'Union africaine!, que "l'intervention du Maroc à Guerguerat constitue une menace pour la sécurité et la paix dans la région".
A l'horizon de son départ définitif de la tête de la Commission de l'Union africaine, prévue en janvier 2017 à Adis Abdeba en Ethiopie, lors du prochain Sommet des chefs d'Etat et de gouvernements africains, et dont l'enjeu principal est l'examen du retour du Maroc dans l'organisation panafricaine, Dlamini-Zuma, de mèche avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, intensifie sa campagne d'hostilité à l'encontre du Maroc et de son intégrité territoriale.
Cette nouvelle campagne annoncée intervient au lendemain d'une vive passe d'armes entre le Chef de la diplomatie algérienne, le plus marocophobe des apparatchiks algériens, et l'ambassadeur représentant du royaume du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, après l'offensive (ratée) de la dipomatie algérienne lors du Sommet des Non-Alignés du côté de Magraita, au Venezuela, ou encore la 4ème Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies. A cette occasion, le ministre algérien avait déploré que le Conseil de sécurité n'ait pas fait preuve de "fermeté" à l'égard du Maroc sur la question du retour de la MINURSO à sa "pleine fonctionnalité", ainsi que sur celle des développements survenus dans la région de Guerguerat, théâtre d'une opération d'assainissement menée par le Maroc contre toutes sortes de trafics (armes, drogues, voitures volées, etc).