Le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a nié, lundi à New York lors d’une réunion du C24, l’existence du processus politique mené sous l’égide du Conseil de sécurité depuis 2007, pour parvenir à une solution politique négociée sur la question du Sahara marocain.
Par cette affirmation trompeuse, l’ambassadeur algérien tentait d’induire le Comité en erreur pour essayer de justifier l’envoi d’une Mission du C24 au Sahara marocain. Une telle mission, proposée par le président du Comité, l’Ambassadeur du Venezuela auprès de l’ONU, Rafael Ramirez, à la solde d’Alger, a été opposée par plusieurs membres du C24, des Caraïbes et de l’Afrique, ainsi que par le Maroc.
La déclaration de l’ambassadeur algérien a surpris, à plus d’un titre, les membres des Nations unies. L’on se rappelle que l’Algérie s’était félicitée, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, de l’adoption de la résolution 2351 du Conseil de sécurité, du 28 avril 2017.
En effet, la résolution 2351 a renforcé le processus onusien, en réaffirmant les paramètres de la solution politique. Elle a, surtout, demandé aux Etats de la région, particulièrement l’Algérie, partie principale à ce différend régional, de s’investir davantage dans ce processus, en y faisant des contributions importantes. Cette même recommandation avait été formulée par le Secrétaire général des Nations unies, dans son rapport au Conseil de Sécurité en avril dernier.
Une fois de plus, l’Algérie, soi-disant observateur dans le dossier du Sahara marocain, a recours à un mensonge saugrenu en utilisant les Nations Unies dans sa guerre diplomatique contre le Maroc.