Les Etats membres ont confirmé, par acclamation, l’ancien Premier ministre portugais, dont le choix a été approuvé le 6 octobre par 13 des 15 membres du Conseil de sécurité, dont les cinq membres permanents, et sans vote contre.
Antonio Guterres occupera ce poste pour un mandat de cinq ans, qui prendra fin le 31 décembre 2021.
Lors du sixième tour de vote informel et secret sur les dix prétendants à ce poste, l’ancien Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés s’était imposé clairement comme le favori des membres du Conseil de sécurité.
Antonio Guterres avait, dès le premier tour du vote du Conseil, affirmé sans équivoque son ascendant sur les autres candidats à ce poste prestigieux, et malgré les rumeurs et pronostics qui couraient sur le choix, pour la première fois, d’une femme à la tête de l’Organisation internationale.
Observateurs et diplomates prédisaient aussi que le prochain chef de l’ONU devrait être originaire de l’Europe de l’Est, dont aucun diplomate n’a encore occupé le poste du plus haut diplomate de la planète.
Parmi les candidats les plus en vue, il convient de citer la Directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, la Néo-Zélandaise, Helen Clark, ancienne Première ministre, et directrice actuelle du PNUD, la Commissaire européenne Kristalina Georgieva (Bulgarie), et la ministre argentine des affaires étrangères Susana Malcorra, ancienne cheffe de cabinet de Ban Ki-moon.
L’ancien président de la Slovanie, Danilo Türk, et l'ex-vice-Premier ministre du Montenegro, Igor Lukšić, étaient également en lice.