Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, fait le grand ménage. Dans sa dernière livraison de la semaine, datée du samedi 11 janvier, Assabah avance que 22 présidents de communes sont sur la sellette. Selon le journal, le ministère devrait bientôt dévoiler les noms de ces responsables, dont les dossiers seront remis à la justice. Ils seraient impliqués dans des affaires douteuses dévoilées par une commission d'enquête, poursuit Assabah. Concrètement, les présidents des communes en question auraient pris des décisions, concernant notamment des travaux d'aménagement, sans qu'ils soient mentionnés dans les procès-verbaux des réunions.
Déficit de bonne gouvernance
Des procédures donnant lieu à des dépenses sans études de faisabilité, ni d'examen technique ou de budgétisation, explique Assabah. Résultat, les chantiers réalisés pouvaient être jusqu'à 25% moins chers que ceux initialement prévus dans le budget annuel. Sans parler du fait que les résultats obtenus n'étaient pas conformes aux cahiers de charges.
A en croire les sources du journal arabophone, ces présidents de communes auraient déjà dû être révoqués sous l'ère de Mohand Lansaer. Si Hassad a lancé le premier chantier d'assainissement au niveau de Casablanca, il ne s'agit là que d'un début. Le ministre de l'Intérieur s'est attelé à pratiquer la bonne gouvernance conformémement aux directives royales et il compte bien aller jusqu'au bout. 2014 sera l'année du grand ménage au sein de l'adminsitration territoriale.