Le mystère des graffitis pro-Daech découverts, lundi, à Oujda, sur les murs d’une villa du centre-ville, a été élucidé, rapportent des sources du quotidien arabophone Al Akhbar. «Les éléments de la Police ont pu identifier l'un des suspects. Il s’agit d’un individu âgé de 50 ans, habitant non loin de la villa en question. L'homme a des antécédents judiciaires pour ses idées extrémistes encourageant le terrorisme», précise le journal.Les sources d’Al Akhbar n’excluent pas, cependant, l’hypothèse des troubles psychiatriques, le suspect ayant «été admis, à plusieurs reprises, dans un hôpital spécialisé», ajoute le quotidien.
Une attention particulière a été accordée à l'incident des graffitis par les différents services de sûreté de la capitale de l’Oriental. A leur tête, le nouveau préfet de police, Mustapha Adli. «L’incident a éclaté le jour de sa prise de fonctions, en remplacement de Abdelbasset Mahtat, démis de son poste sur la base de rapports parvenus à la Direction générale de la sûreté nationale», indique le quotidien.
Rappelons que c’est un auxiliaire de l’autorité qui avait découvert les graffitis annonçant l’arrivée de Daech au Maroc et menaçant les éléments de la sûreté de la ville. «Les inscriptions murales visaient, en particulier, deux membres de la Direction régionale de la surveillance du territoire.