Le Parlement du Royaume du Maroc, réuni en ses deux Chambres, a lancé, le vendredi 11 avril dernier, les travaux de la deuxième session de l’année législative 2024-2025.
Cette séquence parlementaire s’annonce particulièrement dense, avec l’examen de textes fondamentaux, tels que le Code de la famille et le Code de procédure pénale, rapporte Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 14 avril.
À cette occasion, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a prononcé un discours, mettant en lumière les activités diplomatiques menées durant la récente inter-session, ainsi que l’engagement continu de l’institution législative envers les préoccupations sociétales: «la Chambre a poursuivi sa mission d’interactivité avec les affaires de la société en phase avec les défis et les enjeux imposés par le contexte national», a-t-il déclaré. Insistant sur la nécessité d’une action publique efficace, Rachid Talbi Alami a souligné que les politiques gouvernementales devaient concrètement améliorer les conditions de vie des citoyens, tout en optimisant le fonctionnement des administrations.
Face aux incertitudes géopolitiques actuelles, il a appelé à privilégier les intérêts stratégiques du Royaume, tout en renforçant la cohésion nationale: «Il est impératif de transcender nos divergences pour préserver notre unité, sans pour autant effacer nos différences, sources de richesse politique et culturelle», a-t-il affirmé, tout en exprimant sa confiance dans la capacité du Royaume à consolider son leadership, tant régional que mondial.
De son côté, Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers, a évoqué l’urgence des défis socio-économiques et les «mutations rapides du paysage international».
Il a réaffirmé la détermination de son institution à œuvrer pour un «changement de paradigme», visant à perfectionner le système législatif, renforcer le contrôle de l’action gouvernementale et optimiser l’évaluation des politiques publiques.
Par ailleurs, Hamdi Ould Errachid a salué les avancées diplomatiques du Royaume, dont la réaffirmation, par les États-Unis, de la marocanité du Sahara.
Un succès qui témoigne de la sagesse, mais aussi de la perspicacité de la diplomatie royale, et qui consolide la position du Royaume sur la scène internationale, a-t-il conclu.
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