Le Conseil national du Parti authenticité et modernité (PAM) est prévu pour le 21 avril. Fatima-Zahra Mansouri, la présidente de cet organe, a repris du service, après avoir démissionné, sur insistance de plusieurs membres de la direction.
Mais ce n’est pas la question qui taraude l’opinion publique, les militants et les dirigeants du parti du Tracteur. Celle qui se pose avec acuité est liée à la pseudo-démission d’Ilyas El Omari de la tête du parti. «El Omari manœuvre pour éviter toute discussion autour de sa démission lors du Conseil national», titre le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce vendredi 13 avril.
A en croire cette publication, le secrétaire général du PAM aurait contacté, lui-même ou via ses proches, des dirigeants du parti pour les inciter à ne pas inclure sa démission à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil national du 21 avril. Les manœuvres d’El Omari et de son clan, ajoute Al Akhbar, n’ont pas été du goût de certains dirigeants qui n’ont pas hésité à le proclamer publiquement.
Deuxième force politique du pays, de par sa présence au Parlement à l’issue du scrutin du 7 octobre 2016, le PAM semble perdu depuis quelque temps. En août 2017, son secrétaire général a présenté sa démission qui devait être approuvée par le Conseil national. Sauf que ledit conseil n’a jamais pu tranche, car le rapport de la commission nationale chargée d'évaluer l’action du parti sous le mandat d’El Omari n’a jamais vu le jour, alors qu’il devait faire office de base pour «juger» le mandat de la direction (présumée) sortante.