La guerre des déclarations se poursuit à la veille du congrès national du Parti authenticité et modernité (PAM), qui démarre vendredi prochain.
«La candidature d’Ilyass El Omari au poste de SG du parti est une provocation», avait ainsi déclaré l'ancien secrétaire général du parti du Tracteur, Hassan Benaddi. Le député du PAM à la première chambre, Abdellatif Ouahbi, avait, quant à lui, affirmé que «cette candidature constituait un passage de la démocratie à la pensée tribale».
La réaction de l’homme fort du PAM ne s’est pas fait attendre. «Jusqu’à présent, je n’ai pas encore décidé de me porter candidat au secrétariat général du PAM. Et, personnellement, je soutiens l’arrivée d’une femme aux commandes du parti», a-t-il déclaré au quotidien Akhbar Al Yaoum qui rapporte ses propos dans son édition de ce mardi 19 janvier.
Des propos où El Omari fait allusion à son soutien à la candidature de Fatim-Ezzahra Mansouri, ancien maire de Marrakech, ou à celle d’une femme qui serait un «pur produit du PAM», souligne le quotidien.
Pour ce qui est du prochain congrès, El Omari affirme que «c’est un pari organisationnel et politique», ajoutant qu’il n’y a aucune raison pour que Mustapha Bakkoury quitte la direction du parti. «L’actuelle direction a fait du bon travail et rien ne justifie son changement», a-t-il martelé, tout en refusant de commenter les déclarations de Benaddi et Ouahbi.
A propos du prochain secrétaire général du PAM, El Omari estime qu’il est difficile de faire des pronostics dès maintenant, affirmant que c’est «le conseil national, composé de 600 membres issus des différentes régions, qui tranchera». «Les congressistes valideront les documents politiques et l’élection des membres du Conseil national», précise-t-il. Par la suite, le Conseil national se réunira pour élire le secrétaire général du PAM.