Cette séance aura lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Les deux textes, soumis au vote des députés, doivent être adoptés à l'unanimité suivant ainsi l’approche recommandée, lundi dernier, par la commission parlementaire.Ces deux projets de loi ont pour but de délimiter la zone économique exclusive (sur 200 miles) au large des côtes des provinces du Sud du Maroc et de l’incorporer dans l’arsenal juridique national. Les deux textes établissent aussi "des lignes de base ainsi que le plateau continental des fonds marins reliant le Maroc à l'Espagne, au Portugal et à la Mauritanie".
Lire aussi : Vidéo. Espace maritime du Maroc: voici ce qui va changer
En Espagne, des voix se sont élevées pour critiquer le renforcement de l'arsenal juridique du Maroc sur son espace maritime, notamment sur le volet du voisinage du Maroc avec les îles Canaries, l’Océan Atlantique et les présides occupés de Sebta et de Melilla, sur la côte méditerranéenne.
Lundi 16 décembre dernier, devant la commission parlementaire ad hoc, Nasser Bourita avait assuré que "le Maroc reste ouvert [au dialogue] avec l'Espagne, la Mauritanie et le Portugal", et plus particulièrement en ce qui concerne le cas des îles Canaries, «à travers le dialogue et le partenariat positif».