Le dirigeant socialiste Habib El Malki souhaite rempiler à la tête de la chambre des représentants et devenir ainsi le deuxième député, après Abdelouahed Radi, à présider à deux reprises cette institution parlementaire. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 16 septembre, qu’El Malki, qui a assisté à la première concertation qu’Akhannouch a eue avec le patron de l’USFP Driss Lachgar, cherche à être parrainé par les partis de la majorité. Selon certaines sources El Malki désire retrouver ce poste en tablant sur les résultats obtenus par son parti aux législatives (35 sièges) qu’il considère comme positifs.
Il faut rappeler que lors des précédentes élections de 2016 l’USFP n’avait obtenu que le minimum pour former un groupe parlementaire, soit 20 sièges. Pourtant Habib El Malki a pu rassembler autour de sa candidature la majorité et l’opposition excepté le PJD qui dirigeait, alors, cette coalition. Un consensus qu’il lui sera difficile à trouver dans le prochain gouvernement où plusieurs poids lourds ambitionnent de présider la chambre des représentants.
Le quotidien Assabah rapporte que le patron du PAM, Abdellatif Ouahbi, se présente comme un sérieux candidat à ce poste. Le bouillonnant député a plusieurs cordes à son arc en matière de pratique parlementaire où il a exercé en tant que vice-président de la chambre des représentants et pratiqué la diplomatie parlementaire. Encore faut-il préciser qu’il doit trouver d’une part un accord avec le chef du gouvernement désigné et d’autre part avec les autres composantes de la majorité. Sauf que des sources autorisées indiquent que le secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, serait aussi intéressé par le perchoir.Cet économiste ne manque pas, lui aussi, d’atouts, en ayant été ministre de l’Economie et des Finances puis ministre des Affaires générales et de la gouvernance sans oublier son expérience dans la diplomatie parlementaire. Autant dire que la course à la présidence de la chambre des représentants sera dure pour les trois candidats. Mais elle le sera aussi, et surtout, pour le chef du gouvernement désigné qui devra jouer l’arbitre dans un match qui s’annonce très difficile à gérer.