Se sentant à l’étroit, la Chambre des représentants cherche désormais une nouvelle dépendance. La première Chambre s’apprête ainsi à louer un nouveau bâtiment, le deuxième du genre, au centre de la capitale du Royaume, Rabat, après que le bâtiment d’origine et celui qui lui est rattaché ont épuisé leur pleine capacité d’accueil pour le personnel, les parlementaires et leurs cadres, ainsi que les agents de sécurité.
Cette information a été révélée par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 29 décembre. Selon les sources du journal, le bureau de la Chambre des représentants a opté pour la location, en attendant une solution permanente à cette crise de l’institution législative.
Cette option a été entérinée au début du mandat législatif, lorsque le bureau de la Chambre basse a loué un immeuble occupé alors par l’Agence de développement des provinces du Sud, pour un coût mensuel de 240.000 dirhams.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia avait auparavant révélé que la présidence de la Chambre des représentants, en la personne de son président le RNIste Rachid Talbi Alami, cherche activement des solutions à cette crise qui pénalise le travail de l’institution législative. Celle-ci se trouve, à l’heure actuelle, à l’étroit au vu du nombre de fonctionnaires et de parlementaires qui y travaillent, sans parler des ministres et leurs délégations qui se rendent à l’hémicycle, en plus des visiteurs.
Quelles solutions s’offrent alors à la Chambre des représentants? Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, le bureau de la Chambre discute de nombreuses possibilités d’agrandir le bâtiment malgré les difficultés de réalisation sur le terrain. Parmi les options, celle d’élargir le bâtiment vers l’arrière du Parlement. Cet espace de 3.000 mètres carrés appartenant à la Chambre des représentants est aujourd’hui utilisé comme parking pour les voitures des élus et des fonctionnaires. Selon le journal, cette option est la plus crédible.
D’autres options sont discutées, comme l’acquisition du bâtiment historique, le Palais Tazi. Selon le quotidien, cette option pousserait le Parlement à construire un parking souterrain, ce qui risque de perturber la circulation au cœur de la capitale du Royaume pendant des mois.