Des membres dirigeants du Parti marocain libéral (PML) ont décidé de reprendre les choses en main «suite aux multiples problèmes organisationnels que vit le parti à cause de la personnalisation du combat politique et la confusion entre ce qui est professionnel et ce qui est partisan».
C’est ce qu’affirment plusieurs membres du Conseil national, dans un communiqué annonçant la création d’un mouvement réformateur.
Ces membres, issus pour la plupart de la région de Casablanca-Settat (là où se concentre l’essentiel des bases du PML), affirment que le parti a été entraîné dans des guerres subsidiaires au moment où il fallait se concentrer sur la préparation des prochaines échéances.
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Les signataires du communiqué ne nomment pas Mohammed Ziane, mais on comprend qu’ils font clairement allusion aux multiples sorties de l’ex-bâtonnier contre les institutions de l’Etat et des personnalités publiques de premier plan. Ils affirment avoir examiné la situation du parti et abouti à l’impérieuse nécessité de procéder à de profonds changements pour dépasser les conséquences de «décisions erronées et personnelles».
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Pour aller de l’avant, les initiateurs de ce mouvement réformateur ont appelé à un congrès national extraordinaire.
Suite à ses nombreuses sorties, où Mohammed Ziane a notamment et carrément appelé à dissoudre la DGST, le parti vit au rythme d’une série de démissions, y compris au Bureau politique et dans les coordinations régionales et provinciales.