Cela va de mal en pis entre Mohammed Ziane et ses détracteurs, regroupés au sein d’un mouvement réformateurs. Ces derniers, membres du Conseil politique (soit l'équivalent d’un Bureau politique), ont accusé, dans un communiqué, Me Ziane de recourir à des «Baltajis», contre une rémunération, pour tenter de les intimider.
Les membres du Conseil politique accusent aussi Me Ziane, et ceux des (rares) militants qui lui sont restés fidèles, de mener des campagnes de dénigrement contre les membres du mouvement réformateur.
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Ils indiquent aussi, dans ce même communiqué, que certaines sections locales émettent d'autres communiqués où leurs militants les attaquent, alors que ces structures n’ont aucune légitimité pour le faire.
Une «grave dérive éthique», dénonce le communiqué, qui appelle les «étrangers» et les «Baltajis» à rester à l’écart du débat politique actuellement en cours au PML.
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Les membres du mouvement réformateur ont renouvelé leur volonté de tenir un Conseil national, le 26 décembre 2020, à Casablanca.
En attendant cette échéance, souligne le communiqué, les membres du Conseil politique affirment avoir interdit toute déclaration ou diffusion de communiqués, qui serait émis au nom du Parti Marocain Libéral.