Après plusieurs reports, le Parti socialiste unifié (PSU) a finalement décidé de tenir son congrès national ordinaire pour renouveler ses instances dirigeantes les 20, 21 et 22 octobre prochain.
Mais jusqu’à présent, aucun leader de cette formation politique de gauche ne s’est déclaré partant pour briguer le poste de secrétaire général du parti.
Les leaders de ce parti qui a adopté la bougie comme emblème peinent à trouver un consensus autour d’une personnalité en vue de diriger cette formation politique de gauche qui s’est retirée de la Fédération de la Gauche démocratique, à la veille des élections de septembre 2021.
D’après les sources d’Al Ahdath Al Maghribia, qui a traité ce sujet ce jeudi 17 août, le PSU «traverse une conjoncture politique difficile à cause des dernières scissions qui l’ont secoué, en plus de la question de succession puisque la secrétaire générale actuelle, Nabila Mounib, a déjà effectué ses deux mandats en tant que secrétaire générale, conformément aux statuts du parti».
Selon ces mêmes interlocuteurs, «la prochaine étape, celle de l’avant et de l’après-congrès, sera la plus difficile dans la vie du parti», étant donné que «Nabila Mounib ne pourrait pas rester aux commandes du parti qui n’arrive pas encore à lui trouver un successeur».
Les statuts du Parti socialiste unifié (PSU) fixent le nombre de mandats du secrétaire général à deux, ce qui ne permet donc pas à Nabila Mounib d’en briguer un troisième.
«C’est ce que soulignait d’ailleurs toujours la secrétaire générale sortante, Nabila Mounib, en formulant des critiques à l’adresse des autres leaders des partis de gauche, qui ne lâchaient pas le poste de secrétaire général», indiquent les sources du quotidien.
Autant dire, soulignent ces mêmes sources, que «le prochain congrès ne sera pas seulement une étape organisationnelle, mais une étape politique exceptionnelle dans la vie du parti».