Alger vient d’essuyer un retentissant revers de la part des Etats-Unis, suite à l’ébruitement d’allégations au sujet d’une probable livraison de drones US à l’Armée de libération nationale (ALN). Le démenti vient d’être apporté par le vice-patron du Haut commandement militaire américain en Afrique, Phillip Carter III, rapporte le magazine Jeune Afrique.
Le numéro 2 de l’Africom a précisé que les Etats-Unis n’ont à aucun moment décidé de livrer des drones militaires à l’armée algérienne dans le cadre de la coopération antiterroriste. «Cette question ne figure pas à l’ordre du jour», a clarifié le haut responsable militaire US.
Pourtant, Alger n’a eu de cesse de solliciter les USA à ce sujet, depuis le raté de l’ALN à In Amenas, champ gazier situé au sud algérien, contre les preneurs d’otages dirigés par le terroriste algérien Belmokhtar, émir des «signataires du sang». Pour rappel, l’ALN n’est intervenue contre les preneurs d’otages qu’après le survol d’In Amenas par un drone US, du 16 au 19 janvier 2013.
Pour mémoire, les services marocains avaient anticipé cette attaque terroriste contre le champ gazier d’In Amenas, en lançant une alerte sans que leurs homologues algériens agissent en conséquence. Le loupé de l’intervention algérienne avait fait l’objet de critiques véhémentes, notamment de la part de la Grande-Bretagne et du Japon dont plusieurs ressortissants avaient trouvé la mort.