Les États-Unis ont critiqué, mercredi 18 décembre à l'assemblée générale de l’ONU, la pénalisation de l'homosexualité dans 69 pays et se disent déterminés à oeuvrer pour changer cette donne dans le monde entier. Une annonce faite par l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Kelly Craft.
Kelly Craft a également indiqué que Washington ne comptait pas rester les bras croisés devant ces 69 Etats, qui criminalisent les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe.
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"L'administration Trump travaille avec d'autres pays pour mettre fin à la pénalisation de l'homosexualité", a indiqué la diplomate. Plusieurs pays africains continuent à sanctionner l’homosexualité comme le Kenya, la Somalie, le Soudan, l'Algérie et le Maroc.
Au Moyen-Orient, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'Arabie Arabie Saoudite et le Liban, entre autres, disposent également d'un arsenal juridique répressif envers les homosexuels. L’Afghanistan, le Bangladesh, le Pakistan et la Malaisie, en Asie, comptent également parmi les pays qui répriment l'homosexualité.
De plus, dans certains pays de la planète, comme l'Iran, l'Arabie Saoudite et le Yémen, avoir été convaincu d'homosexuelité est passible de la peine de mort.