«J’ai préféré n’aborder ce sujet qu’après la fin du délai légal pour le dépôt des candidatures», écrit Abdellah Bouanou dans ce communiqué sans faire aucune allusion à l’affaire dont il parle.
Abdellah Bouanou réagit en fait à de récents articles de presse laissant entendre qu’il entretient une relation extra-conjugale avec une députée du PJD.
Egalement maire de Meknès et président du groupe parlementaire islamiste, le député PJD accuse ce qu’il appelle «la bande du Tahakkoum» d’être derrière ce genre d’accusations.
Il a d’ailleurs menacé de recourir à la justice pour être rétabli dans ses droits. Affaire à suivre.
Ce n'est pas la première fois qu'un scandale sexuel (ou présumé tel) secoue le PJD et les organisations qui gravitent autour du parti islamiste. Le dernier scandale en date est l'affaire impliquant Fatima Nejjar et Omar Benhammad qui avaient été arrêtés à la plage de Mansouria dans une position compromettante.
Expulsés du MUR dont ils étaient les numéros 2 et 3, leur procès a été ajourné, hier jeudi, à la deuxième semaine de novembre prochain.