Saâd-Eddine El Othmani cumule, désormais, les fonctions de SG du PJD et celle, bien lourde, de chef de l’Exécutif.De plus, rapporte Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce lundi 18 décembre, le chef du gouvernement doit affronter les clivages au sein de son propre parti, «laminé».
En effet, en plus des pro-Benkirane, qui ne lui avaient pas fait de cadeau lors du dernier congrès national du parti, El Othmani devra composer avec l’opposition féroce de la jeunesse du parti et de la coordination regroupant les élus locaux, provinciaux et régionaux. Sans parler des autres organisations professionnelles du PJD, les avocats et les médecins semblant avoir prêté serment d’allégeance à Abdelilah Benkirane.
Mais, à en croire la presse, la plus véhémente des oppositions à El Othmani pourrait venir du Parlement et, essentiellement, des élus islamistes.En effet, il ne faut pas oublier que l’un des plus grands rivaux d’El Othmani n’est autre qu'Idriss Azami Idrissi, chef du groupe parlementaire du PJD et ancien ministre du Budget.
Rappelons que Sâad-Eddine El Othmani a été élu SG du PJD il y a une dizaine de jours, en remplacement de Abdelilah Benkirane. Quant à savoir où va son parti... Seul Dieu le sait…