Les bureaux des mairies dirigées par le PJD semblent avoir un sérieux problème avec la gestion des affaires locales et surtout avec l’élaboration des budgets.
Après la mairie de Fès, que dirige le ministre Driss Azami Idrissi, et celle de Casablanca que dirige l’autre ministre PJD Abdelaziz El Omari, c’est au tour de la mairie de Rabat de voir son budget de 2016 partiellement rejeté par le ministère de l’Intérieur en la personne du wali de la région Rabat-Salé-Kénitra.
Selon une correspondance du responsable territorial, le problème se pose au niveau des dépenses d’équipement des arrondissements de la capitale et plus précisément les enveloppes allouées à l’eau et l’électricité. Ces dépenses n’ont pas été incluses dans les budgets réservés à ses arrondissements, ce qui va à l’encontre des dispositions de la Charte communale.
La mairie de Rabat est dirigée par le PJDiste Mohamed Sadiki, un ingénieur et ancien haut cadre de la Rédal, filiale de Veolia qui a en charge la gestion déléguée de l’eau et de l’électricité dans la capitale et sa région.