S'exprimant samedi devant la jeunesse de son parti à Casablanca, Salaheddine Mezouar est revenu sur ses propos jugés sévères, tenus contre le PJD et Abdelillah Benkirane lors du dernier Conseil national de son parti. Il a affirmé que ses déclarations "ont été exagérément interprétées en vue de déstabiliser la majorité".
"Notre parti à le droit de critiquer la faiblesse de l'action du gouvernement mais il n’œuvre pas, contrairement à ce qui a été écrit, à briser cette union", a-t-il martelé samedi. Le patron du parti de la Colombe a critiqué une certaine presse qu'il a qualifiée de "porte-parole des frères" du PJD, en faisant référence à un journal et à un site arabophones casablancais proches des islamistes.
Selon l'entourage de Mezouar, les écrits de ces deux publications "sapent aussi la diplomatie nationale".
M. Mezouar a cité implicitement cet organe de presse en l'appelant "à ne plus s'attaquer désormais à la diplomatie marocaine" car ce sont des attaques contre "les intérêts du royaume".
Dans son intervention, le chef du parti de la Colombe a utilisé le mot "poltrons" pour qualifier ces parties qui veulent également porter atteinte au RNI.
Le chef du RNI a assuré que malgré les frictions, son "parti restera au sein de la coalition gouvernementale" pour le temps qui lui reste pour achever son mandat en octobre prochain.