Nouveau rebondissement dans l’affaire Omar Senhaji, membre de la Jeunesse du Parti de la Justice et du Développement (PJD), qui avait publié un statut Facebook dans lequel il appelait clairement à «la décapitation des opposants du parti qui dirige la majorité gouvernementale».
En effet, L’Association de défense des droits humains (ADDH) vient de déposer une plainte contre la députée du même parti à la Chambre des représentants, Amina Maelainine, pour apologie du terrorisme.
Cette dernière avait clairement défendu le jeune de son parti, en postant, à son tour, un statut sur son compte Facebook, estimant qu’il était «libre d’exprimer son opinion» et ce n’est pas «un appel à la liquidation des opposants de son parti.
Cette déclaration a été à l’origine du déclenchement de la plainte. Car, Me. Lahbib Haji, avocat de l’ADDH, qui l’a déposée auprès du parquet général de Tétouan, affirme que les propos de la députée du PJD relèvent de l’apologie du terrorisme.
Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end des 6 et 7 août, l’avocat de l’ADDH a expliqué que la réaction de la députée va dans le sens de celle de son confrère, ce qui présente un danger pour la société marocaine.
Ainsi, la députée a confirmé et souligné les propos de son collègue, en plus de lui apporter son soutien. Les sources du quotidien n’écartent pas le fait que la députée de la Lampe soit convoquée par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) qui avait déjà auditionné Omar Senhaji.
Enfin, le quotidien de conclure que la députée concernée n’a pas souhaité répliquer à ces développements et les membres de son parti se sont abstenus de tout commentaire à propos de cette affaire qui intervient en plein contexte électoral.